Nag…and so on…

Un peu de tout, un peu de moi and so on…


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La vie comme elle va, Alexander McCall Smith

la vie comme elle vaL’histoire: Mma Ramotswe, fiancée à Mr JLB Matekoni, commence à s’impatienter face à l’absence de décidion de ce dernier quant à la date et à l’organisation de son mariage.  Elle essaie de comprendre que celui ci a du mal à prendre sa décision mais craint le jugement des autres face à son statut de « fiancée ». Son pauvre fiancé justement se retrouve pris au piège par Mme Potokwake, la directrice de l’orphelinat, qui le piège afin qu’il effectue un saut en parachute caritatif. Le pauvre JLB Matekoni se retrouve une nouvelle fois dans un sacré bourbier. Mma Makutsi atteint un certain confort matériel grâce au complément de revenus que lui apporte l’école de dactylographie et s’offre une petite maison en location. Les affaires de l’agence de détective fonctionnent bien et Mma Ramotswe enquête sur les prétendants d’une femme riche qui craint que ceux ci n’en veuillent à son argent.

Une fois de plus j’ai retrouvé Mma Ramotswe avec bonheur! C’est un personnage agréable, plein de bon sens et très attachée aux valeurs traditionnelles du Botswana. J’ai eu d’autant plus envie de lire ce livre que j’étais en vacances en Namibie, pays frontalier du Botswana et que j’ai pu découvrir le désert du Kalahari que Mma Ramotswe aime tant. J’y ai vu les paysages, le bétail, les garagistes et réparateurs de pneus, la faune et la flore des romans d’Alexander McCall Smith. Je me suis régalée de la traduction qui restitue à merveille le rythme du français africain, sans jamais aller dans des accents ou un parler caricatural. On entend l’Afrique, on ressent l’Afrique quand on lit Mma Ramotswe. Comme souvent, ses enquêtes se déroulent tranquillement et permettent de mettre à jour des personnalités bonnes ou mauvaises, des leçons de vie que Mma Ramotswe emmagasine dans son catalogue de connaissances, utiles pour son travail de détective. Ce roman là est par contre très centré sur la relation entre JLB Matekoni et Mma Ramotswe, leurs projets de mariage et le saut en parachute de ce dernier. A dévorer, encore et toujours!!!

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La Légende des Hautes Terres, Mireille Calmel

La Légende des Hautes Terres est une série de romans écrits par Mireille Calmel qui se compose de deux sagas:

  • Le chant des sorcières (3 tomes)
  • La reine de Lumière (2 tomes)

J’ai lu ces 5 romans à la suite donc j’en profite pour vous les présenter ensemble. Je suis assez incapable de vous découper l’intrigue en suivant les différents tomes.

Le chant des sorcières

chant sorcières 1

L’hichant sorcières 2chant sorcières 3stoire: 1483, Algonde,  fille de l’intendante du château de Sassenage, dans le Vercors, est sauvée miraculeusement de la noyade dans le Furon. Elle affirme que la fée Mélusine l’a sauvée. Rapidement, elle va comprendre que son destin est lié à la légende de la fée Mélusine et au château de Sassenage: elle seule peut aider à contrer une malédiction qui a conduit Mélusine à être prisonnière des eaux. Ces révélations vont brouiller les projets d’avenir qu’Algonde avait construits avec Matthieu, son ami d’enfance. Elle va ensuite être attachée au service de Philippine, la fille du baron de Sassenage, dont le destin est également lié à Mélusine et à la légende des hautes terres. Les deux jeunes femmes vont être très liées et vont devoir affronter de nombreuses épreuves, entre la réalité et le monde magique, afin de faire triompher le Bien et de retrouver le Royaume des Hautes Terres.

Je suis tombée sur ces romans alors que je ne connaissais Mireille Calmel que de nom. J’ai dans ma PAL depuis des années Le Lit d’Aliénor, de cet auteur, que je n’ai jamais ouvert. J’ai donc tenté le Chant des sorcières en pensant qu’il s’agissait d’un roman historique! Erreur… C’est un roman qui se passe au Moyen Âge mais nous ne sommes pas vraiment dans un roman historique, ou en tout cas pas hyper sérieux malgré les ouvrages et documents cités dans la bibliographie par l’auteur! Je suis assez partagée sur ces romans que j’ai pourtant lus très rapidement à la suite avant d’enchaîner avec les 2 tomes de La Reine de Lumière.

J’avoue qu’au début, ces histoires de sorcières, de fées, de légendes et de Mélusine ne m’a pas convaincue. J’ai même dit à Mr Nag que c’était du grand n’importe quoi. J’aime pourtant les romans d’heroic fantasy, les littératures de l’imaginaire mais là j’ai trouvé ça léger.. Et pourtant j’ai tout lu! Eh oui parce que c’était efficace et que c’était une bonne lecture d’été. Reposant, prenant tout de même si on n’était pas trop pointilleux sur la vraisemblance et un style un peu agaçant. L’auteur essaie d’imiter un style médiéval en utilisant certains mots anciens tels que « dextre » et « senestre » pour droite et gauche par exemple. Mais les dates sont annoncées dans un langage très contemporain, les conversations entre les protagonistes également! J’ai trouvé ça un peu agaçant.

Au final, cette lecture a été très divertissante, c’est une bonne lecture d’été pour l’avion. J’ai été prise par les rebondissements de ces romans, par l’intrigue assez simple mais qui tenait bien la route. Ce n’est pas de la grande littérature mais ça change les idées et finalement l’auteur réussit à nous embarquer dans ses histoires de fées. Ceci dit, si je n’avais pas lu les 3 tomes dans la foulée, je n’aurais sans doute jamais ouvert le tome 2. J’ai d’ailleurs hésité à stopper ma lecture dès les premiers chapitres du premier tome.

La Reine de Lumière

reine lumière t1

Reine lumière t2 L’histoire: Après la disparition d’Algonde, sa fille, Elora, a été élevée en cachette par Hélène. Celle ci dispose de pouvoirs grandissants et est très mûre pour son âge. Elle décide de reprendre ce que sa mère avait entrepris et de réaliser son destin. Matthieu de son côté, fou de douleur suite à la mort d’Algonde, s’est enrôlé chez les brigands de grand chemin. Un jour Algonde découvre un messager assassiné dans le bois du château qui venait annoncer à Hélène la libération de Djem. C’est le début d’un voyage pour les Sassenage et pour Elora qui découvre peu à peu les bases de sa mission et sème les jalons du retour dans les Hautes Terres.

J’ai enchaîné avec ces 2 tomes, j’avais récupéré l’ensemble par une amie et je les avais gardés dans ma liseuse. Je ne savais pas quoi lire pendant mon voyage et les très longues heures d’avion et d’attente qui m’attendait. Le récit devient de plus en plus abracadabrant avec le personnage d’Elora qui, pourtant âgé de 10 ans, grandit plus rapidement que les autres… L’histoire devient de plus en plus ésotérique. ça se lit, ça tient toujours la route et ça permet de continuer l’histoire des romans précédents mais c’est franchement pas terrible. Les histoires de pouvoirs, d’énergie pure avec les anciens et tous ces trucs m’ont semblé vraiment ridicules même si ces romans apparaissent davantage comme des romans historiques avec l’implication du Prince Djem, des Borgia, du Roi de France…  J’ai continué pour connaître la fin de cette série mais j’étais moins convaincue de ces 2 derniers romans. Je ne regrette pas cette lecture, elle correspondait à ce dont j’avais besoin, juste avant les vacances!!! Mais je ne suis pas sûre que je relirais Mireille Calmel de si tôt, j’ai fait une overdose 😉


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La liste de mes envies, Grégoire Delacourt

L’histoire: Jocelyne est une femme simple qui mène une vie simple. Elle tient sa boutique de mercerie alors que son mari, Jo, est ouvrier. Ses enfants ont grandi et elle est satisfaite de sa vie en ayant tout de même des regrets parfois… Un jour, poussée par des amies, elle joue 2 euros au loto et gagne le gros lot : 18 millions d’euros environ. Elle ne dit rien à ses proches de peur que sa vie ne change et commence à faire des listes de ses besoins puis de ses envies.

Attention spoiler!

Eh bien j’ai été vraiment très déçue de ce roman. J’ai eu envie de le lire après avoir vu un extrait de l’adaptation ciné avec Mathilde Seigner et Marc Lavoine et puis vu que tout le monde en parlait, du coup ça m’a fait envie (ce qui est rare). J’ai donc acheté le roman et je l’ai commencé rapidement et dévoré aussi… pour détester le dernier tiers.

J’ai dévoré ce roman sans pour autant l’aimer. C’était très bizarre, je voulais lire la fin, rapidement, sans être emballée ni par le style de l’auteur (assez quelconque), qui m’a déçue, ni par l’histoire que j’ai trouvé un peu caricaturale… L’auteur fait parler le personnage de Jocelyne comme une personne très simple tout en lui faisant parler d’oeuvres d’art assez peu connues du grand public. Bien entendu, on peut être ouvrier et très cultivé, ce n’est pas la question! Mais j’ai trouvé le personnage de Jocelyne pas assez authentique à mes yeux, elle sonnait faux et ne m’émeuvait pas. Mais bon, je voulais lire la suite de ce que je pensais être une « belle » histoire. Après tout, on est pas obligé d’avoir un coup de coeur pour un bouquin pour le finir…

Mais en fait, plus j’ai avancé dans l’histoire surtout la fin, plus j’ai eu l’impression d’avoir été trompée par la 4ème de couverture  et l’idée que je m’étais faite de ce roman.. Je vous mets l’extrait de la critique qui est imprimé sur la 4ème: « Au jeu des 7 familles d’écrivains, Grégoire Delacourt appartiendrait à la tribu de David Foenkinos et d’Anna Gavalda, ces plumes gracieuses qui savent donner des ailes à des âmes en peine et conter des destins cabossés avec tendresse et bienveillance » (O. de Lamberterie). Je dois dire que j’aime beaucoup Olivia de Lamberterie, ce qui a achevé de me convaincre que j’allais lire un autre Foenkinos. Pas de la grande littérature mais un auteur qui racontait de jolies histoires humaines, qui pouvait m’émouvoir, me faire pleurer comme me faire rire.  Quelle déception!

 

J’ai été écoeurée par le dénouement de cette histoire. Peut être que ça va paraître un peu excessif à certains mais j’ai lu jusque tard dans la nuit et j’étais furieuse d’avoir perdu mon temps pour terminer cette histoire. La fin est vilaine, laide, inutile. Trahison, mesquinerie et rien de bien n’en ressort. Le méchant meurt tout seul, les voisins ont été gênés par l’odeur (charmant) et l’héroïne finit sa vie en étant hyper frustrée et aigrie. Alors à quoi sert cette histoire? A raconter une histoire de couple qui se délite à cause de l’argent? Pour nous prévenir que le bonheur, c’est notre vie simple? Je trouve qu’il y a là beaucoup de simplifications. Non l’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue… et oui, on peut être modeste et heureux… mais l’auteur pense-t-il vraiment qu’on peut vivre avec un salaire d’ouvrier et un commerce modeste et prévoir de faire un crédit pour acheter une Porsche Cayenne?

Bref je n’y ai pas cru, j’ai trouvé cette histoire décevant et finalement assez moche. Peut être n’était ce pas le bon moment, ce n’est pas exclu. J’avais peut être aussi trop d’attentes ou d’idées préconçues sur cette histoire qui n’a fait que m’agacer. Heureusement ça se lit vite, on peut rapidement mettre un terme à cette lecture qui m’a été très désagréable.

J’ai l’impression d’être excessive, ça me gêne car ça ne m’arrive pas souvent. Mais quand j’ai terminé ma lecture, le roman m’est tombé des mains et j’étais écoeurée! Peut être d’autres auront une autre vision, peut être que ce n’est pas le genre de littérature qui me convient… Vous l’aurez compris, je n’irais pas voir le film 😉


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Game of throne T5 : L’invincible forteresse, G. R. R. Martin

invicible forteresseL’histoire : Alors que Robb Stark conquiert les terres du Nord, il fait l’objet des attaques des Fer-nés par l’intermédiaire de Theon Greyjoy, qu’il considère comme son frère. Le jeune homme, élevé par les Starks en tant qu’otage, veut se faire un nom et recherche la reconnaissance de son père, sans y parvenir. Il se saisit donc de Winterfell ce qui pousse les jeunes Stark à s’enfuir alors qu’il les fait passer pour morts. Jon Snow a rencontré des sauvageons, au delà du mur, et est choisi pour aller en reconnaissance avec un de ses frères noirs qui lui donne l’ordre d’infiltrer les sauvageons. A Port-Réal, Sansa craint d’épouser Joffrey et la bataille se prépare entre Stannis Baratheon et Castel-Roc. Arya de son côté tente de survivre et de remonter vers Winterfell. Daenerys, installée avec son Khalasar à Qarth, tente de se procurer des bateaux et de l’argent afin de mener à bien son projet.

Ce tome, comme le précédent, est marqué par la guerre qui se joue dans tout le royaume des Sept Couronnes bien que la bataille décisive oppose Stannis Baratheon aux Lannister. Tyrion fait preuve de courage et d’intelligence dans la bataille finale, face à un jeune roi complètement à côté de la plaque mais malheureusement cela n’est pas reconnu par son entourage. Evidemment, la bataille est plus visuelle dans la série et j’avoue que je n’ai pas trouvé cela très facile à lire dans le sens où je visualise mal ce genre de description. Mais cette bataille est l’apothéose des tomes précédents et j’ai apprécié ce qui s’est joué alors. Je trouve qu’à ce stade, c’est l’histoire des Stark et des Lannister qui prend vraiment le dessus, comme précédemment mais peut être même plus. J’apprécie de plus en plus Tyrion Lannister que je trouve plutôt bon et intelligent mais qui doit sa loyauté à son clan. J’ai dévoré encore une fois ce tome qui va dans la droite ligne du roman précédent. En fait, cette structure en 5 tomes correspond à un choix de l’éditeur français dans les années 90 car les 2 romans initiaux (qui correspondent à l’intégrale qui est aujourd’hui republiée) étaient considérés comme trop longs… Ce tome 5 conclut alors le 2ème tome de l’intégrale « A Clash of Kings » et il me reste encore pas mal de lecture avant de rejoindre l’intrigue développée par la série TV. Celle ci reste très fidèle aux romans tout en raccourcissant et en simplifiant parfois l’intrigue ou les relations entre les personnages mais on s’y retrouve et l’esprit est là!

 

Pour s’y retrouver, le tome 2 de l’intégrale, « A Clash of Kings » est composé des romans suivants:


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Game of thrones T4: L’Ombre maléfique, George R.R. Martin

ombre maléfiqueL’histoire: Suite à la chute de Robert Baratheon, le trône de fer, repris par Joffrey, est contesté de toutes parts. Renly et Stannis Baratheon conteste la légitimité de Joffrey, supposé être le fruit d’un inceste entre la reine Cersei et son frère jumeau Jaime. Robb Stark prend la tête des troupes du Nord et tente de descendre sur Port-Réal. Arya s’est échappée de Port-Réal et tente de retrouver sa famille alors que Sansa reste prisonnière de Joffrey et subit des humiliations permanentes. Daenerys continue de parcourir le désert afin de bâtir son armée et conquérir le trône de ses ancêtres.

Ce 4ème roman marque une période de guerre qui fait l’objet d’une partie (seulement) de la 3ème saison de la série TV. C’est un vrai plaisir de suivre la série tout en lisant les romans même si je préfère regarder la série avant d’entamer les romans. Je préserve ainsi le suspens et prolonge la série en m’immergeant dans les romans qui m’apportent plus de détails et d’aventures pour ces personnages que j’ai appris à apprécier au fur et à mesure des épisodes. C’est un roman très marqué par la guerre entre les différents rois, les Baratheon qui se revendiquent héritiers légitimes du trône de fer, les Stark qui rallient le Nord alors que « l’hiver vient » et les Lannister qui tentent de conserver leur mainmise sur Port-Réal. J’aime les différents personnages qui se révèlent toujours surprenants, que ce soit Arya ou Daenerys et j’adore la force des personnages féminins dans cette saga. Elles ne sont pas niaises mais fortes et utilisent leurs pouvoirs et leurs atouts pour survivre dans ce monde hostile. J’avoue que j’aime les personnages bons, droits et honnêtes donc ma préférence va forcément pour les Stark et Jon Snow, même si certains personnages comme Tyrion ou Jaime Lannister peuvent se révéler de plus en plus sympathiques!

 


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Le Challenge « Nos rencontres avec Anne Perry » continue!

Après 3 années bien remplies de lectures de l’auteur Anne Perry, le challenge organisé par Syl continue en 2014! J’ai le plaisir d’être parmi les lectrices les plus assidues avec 22 romans lus (et j’ai gagné un collier, hâte de le recevoir! Merci Syl!).

Depuis que j’ai découvert cet auteur, je me consacre principalement de la série des Pitt que j’ai toujours plaisir à retrouver  mais j’ai également découvert quelques enquêtes de Monk. Je suis toujours sûre d’ouvrir un roman sympathique, qui me permet de me détendre et de me faire voyager à une autre époque, sans trop me prendre la tête… et j’aime retrouver ces personnages!

Tout ça pour vous dire que si ça vous dit de nous rejoindre, que vous connaissiez Anne Perry ou pas du tout, que vous souhaitiez attaquer l’une ou l’autre des séries de l’auteur, ça se passe sur le blog de Syl!!! Et à chaque lecture, vous pouvez utiliser son superbe logo!

challenge anne perry


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Une place à prendre, J.K. Rowlings

une place

L’histoire: La petite commune de Pagford est frappée par le décès de Barry Fairbrother,  un des conseillers paroissiaux. Cela arrange bien ses adversaires au conseil et notamment le tout-puissant Howard Mollison, épicier et président du conseil qui s’est opposé maintes fois à Barry à propos du quartier défavorisé des Champs.  Ce décès puis la nécessité de remplacer le conseiller va complètement déstabiliser la petite ville et ses habitants, tant les adultes que les adolescents. En effet, un inconnu (pas tellement inconnu des lecteurs mais je vous laisse découvrir) publie des messages sur le site de la Paroisse sous le nom du Fantôme de Barry Fairbrother.

J’ai vraiment eu un coup de coeur pour ce roman! J’étais déjà fan de J.K. Rowling pour son travail sur Harry Potter. J’aime la façon dont elle crée des univers complets, dans les moindres détails avec beaucoup de subtilité pour bâtir des personnages à la psychologie subtile et complexe. J.K. Rowling montre une autre fois son talent et recrée à la perfection l’ambiance de ce village britannique!

On s’y croirait, le commerçant du village qui est très heureux de sa position de président du conseil paroissial, ses opposants qui pètent des plombs face à ce personnage insupportable et grotesque, le médecin indien du village qui n’arrive pas à se faire accepter… J’ai également apprécié les portraits très crédibles – mêmes s’ils sont souvent tragiques – sans tomber dans la caricature des familles du village. J’ai été très touchée par l’histoire de Krystal Weedon qui est décriée par tous mais n’est finalement qu’une pauvre fille qui se bat pour tenir debout. Le jeune Andrew m’a beaucoup touchée également avec son père caractériel et sa mère faible qui croit qu’elle pourra changer son mari. Enfin, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Tessa Wall, entre un mari faible qu’elle porte à bouts de bras et un fils qui ne sait pas où il va. J’ai vraiment été profondément touchée par ces histoires, par le mal-être des adolescents qui est encore une fois décrit avec brio par l’auteur. Ce roman pourrait être considéré comme assez triste et noir mais ce n’est finalement pas le sentiment qui a prédominé après cette lecture. C’est plus finalement le portrait d’un village, d’une société, d’une époque… c’est juste la vie finalement!

Bref je me suis vraiment régalée à la lecture de ce roman. J.K. Rowling s’impose vraiment comme un très bon écrivain dans des genres très variés. Si vous aimez les séries anglaises, l’ambiance des petits villages de pierre avec leurs jolies pelouses et leurs rosiers  avec beaucoup d’humour et d’ironie, vraiment, lancez vous et lisez ce roman!!!!

coup de coeur


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D’autres vies que la mienne, Emmanuel Carrère (abandon)

d'autres vies 2

L’histoire: Emmanuel Carrère entame ce livre -est ce un roman?- avec son expérience difficile du tsunami lors de ses vacances au Sri Lanka. Alors que sa propre famille est épargnée par la catastrophe, par hasard, sa compagne et lui même retrouvent un couple de Français avec lesquels ils avaient sympathisé. Leur petite fille de 4 ans a été tuée. Le narrateur raconte cette expérience puis enchaîne sur un autre événement très difficile à son retour en France:  le décès de la soeur de sa compagne,  Juliette, la jeune juge connue pour avoir défendu les consommateurs avec Etienne Rigal (ces 2 personnages ont fait l’objet du film « Toutes nos envies »). Il poursuit ensuite avec un portrait de ce juge convaincu, amputé suite à un cancer alors qu’il avait 20 ans…

Ce roman m’a interpelée d’abord car je revenais moi même du Sri Lanka et j’étais curieuse de connaître l’expérience tragique de l’auteur. J’avais également envie de découvrir cet auteur depuis longtemps. Enfin, j’ai continué la lecture lorsqu’il a effectué le portrait d’Etienne Rigal, un juge convaincu que j’ai eu l’occasion de croiser dans mon travail. Tout cela m’a interpelée et, bien qu’il y a une ligne assez claire entre ces histoires (l’auteur raconte des vies tragiques autour de lui…), je trouve que tout ça est assez décousu et finalement rien n’est vraiment mis en valeur. Le style de l’auteur est bon mais finalement assez sec et informatif… je n’ai pas vraiment apprécié sa plume bien que ce soit un bon écrivain. Je m’attendais à un style plus marqué, moins journalistique.

L’auteur fait néanmoins passé beaucoup d’émotions lorsqu’il évoque ces vies tragiques, touchantes, fortes…pour autant, j’ai choisi de l’arrêter en cours de route! Cet ouvrage était assez pesant pour moi par son sujet qui m’a rappelé quelques souvenirs et le style de l’auteur ne m’a pas donné envie de continuer la lecture. Je ne comprenais pas non plus où il souhaitait aller avec ces histoires là… passionnantes mais traitées finalement d’une façon un peu ennuyeuse! Après 1 mois sans avoir repris ma lecture, j’ai finalement décidé de m’en tenir là. Je ne lirai probablement pas Emmanuel Carrère avant quelque temps même si le début de ce livre m’a plu. J’ai envie de plus de divertissement en ce moment…


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L’amour dure trois ans, Frédéric Beigbeder

l'amour dure 3 ans

L’histoire : Marc voit son mariage exploser par sa faute mais il part du principe que c’était logique puisque « l’amour dure 3 ans ». Attristé par la fin de ce mariage dans lequel il s’était investi avec toute sa jeunesse et sa naïveté, il décide de s’éclater dans le milieu de la nuit… Il raconte ses déboires sentimentaux et la façon dont il tombe amoureux de sa maîtresse avec laquelle il finit par dépasser le cap des 3 ans.

Je suis un peu ambivalente par rapport à ce roman qui ressemble plus à un récit et qui, quand on connaît la vie publique de l’auteur, fait penser presque à un journal intime (romancé bien sûr!). On sent que le narrateur s’est laissé embarquer avec naïveté dans le mariage et ne s’est pas préparé à la lassitude qui s’est installée dans son couple.  J’ai trouvé le style de l’auteur un peu décevant par rapport à d’autres romans que j’ai pu lire précédemment. J’ai trouvé ça un peu laborieux même si cela se lit facilement et avec plaisir! Je ne m’attendais pas du tout à une telle construction, assez décousue, plutôt sous la forme d’une confession… mais j’ai par contre apprécié l’espoir de la fin du bouquin car finalement, parfois l’amour ça dure plus que 3 ans, malgré ce qu’en disent les scientifiques. C’est quand même un roman divertissant qui fait réfléchir sur le couple, la fidélité et qui permet de passer un bon moment… mais sans plus! Je n’ai pas vu le film mais maintenant je me demande ce que ça donne…