Ce livre a été lu dans le cadre de l’opération « Les matchs de la rentrée littéraire » organisée par Priceminister, en partenariat avec des blogueurs.
Philippe Delerm reprend des petites phrases dites sans y penser qui véhicule pourtant des idées préconçues, des remarques bizarres, des pensées creuses, des phrases caractéristiques de certains lieux ou de certaines conversations… Il commence par « je vais passer pour un vieux con » en passant par « les mots sont dérisoires » ou encore « j’ai fait 5 ans de piano », « c’est peut être mieux comme ça« …
Je souhaitais découvrir cet auteur dont j’avais beaucoup entendu parler. Je ne savais pas qu’il ne s’agissait pas d’un roman quand j’ai choisi ce livre, je n’aime pas trop lire les résumés de façon trop extensive, même si j’en lis toujours les 3 ou 4 premières lignes. Je suis très mitigée sur ce livre qui m’a déçue! L’idée est amusante, certaines phrases sont des platitudes sociales que l’on peut être amené à dire un jour, des tics de langage, etc. Les premiers passages m’ont amusés, j’ai trouvé que c’était parfois très bien vu, bien analysé! Mais au bout d’une dizaine de passages, j’ai commencé à m’ennuyer ferme. L’auteur ne crée pas d’histoire autour de ces phrases toutes faites mais les commente, de façon parfois amusante mais aussi parfois de manière très plate, à la façon d’un documentaire. Je n’ai donc pas terminé ce livre, déçue du manque d’imagination de l’auteur, de la forme même de ce livre et un petit peu de son style, très journalistique.
Dans le cadre de ce match de la rentrée littéraire, il faut que je donne une note chiffrée (je trouve que ce n’est jamais facile, aller, je me lance!) : 10/20 parce que l’idée était amusante et que j’ai souri en lisant la première moitié mais aussi parce que je me suis finalement pas mal ennuyée!
Je vous invite à consulter la fiche de ce livre sur Priceminister, que vous pouvez acheter d’occasion si l’envie vous en dit!