Nag…and so on…

Un peu de tout, un peu de moi and so on…


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Le mystérieux Mr Quinn, Agatha Christie

L’histoire: Mr Satterthwaite aime observer le genre humain et se trouve toujours là où va se dérouler un drame ou un scandale. Par hasard, à plusieurs reprises, il va se retrouver en présence d’un mystérieur Mr Quinn qui va l’aider à ouvrir les yeux et à dénouer des intrigues parfois restées sans réponse depuis des décennies. Mr Satterthwaite et Mr Quinn vont ainsi développé une relation d’amitié singulière et donner un autre point de vue à des mystères sans réponse.

  • L‘Arrivée de Mr Quinn (The Coming of Mr Quin
  • L’Ombre sur la vitre (The Shadow on the Glass)
  • L’Auberge du fou aux clochettes (At the « Bells and Motley »
  • Un signe dans le ciel (The Sign in the Sky)
  • Un soir à Monte-Carlo (The Soul of the Crouper)
  • Le Sentier d’Arlequin (Harlequin’s Lane)

Cet ouvrage est un recueil de nouvelles qui met en scène un vieux gentleman britannique, très comme il faut et très « à l’ancienne », qui se plaît à dénouer les mystères et les intrigues qui se présentent sur son passage. Dans chaque histoire, Mr Quinn, un mystérieux inconnu, va intervenir afin de permettre au protagoniste de prendre du recul et de dénouer ces intrigues ou ces crimes afin de leur donner une fin heureuse et plus juste. Je me suis vraiment régalée par ces petites histoires intelligentes, légères bien que criminelles et amusantes. Une excellente lecture d’été!


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Je vais passer pour un vieux con, Philippe Delerm

Ce livre a été lu dans le cadre de l’opération « Les matchs de la rentrée littéraire » organisée par Priceminister, en partenariat avec des blogueurs.

Philippe Delerm reprend des petites phrases dites sans y penser qui véhicule pourtant des idées préconçues, des remarques bizarres, des pensées creuses, des phrases caractéristiques de certains lieux ou de certaines conversations…  Il commence par « je vais passer pour un vieux con » en passant par « les mots sont dérisoires » ou encore « j’ai fait 5 ans de piano », « c’est peut être mieux comme ça« …

Je souhaitais découvrir cet auteur dont j’avais beaucoup entendu parler. Je ne savais pas qu’il ne s’agissait pas d’un roman quand j’ai choisi ce livre, je n’aime pas trop lire les résumés de façon trop extensive, même si j’en lis toujours les 3 ou 4 premières lignes. Je suis très mitigée sur ce livre qui m’a déçue! L’idée est amusante, certaines phrases sont des platitudes sociales que l’on peut être amené à dire un jour, des tics de langage, etc. Les premiers passages m’ont amusés, j’ai trouvé que c’était parfois très bien vu, bien analysé! Mais au bout d’une dizaine de passages, j’ai commencé à m’ennuyer ferme. L’auteur ne crée pas d’histoire autour de ces phrases toutes faites mais les commente, de façon parfois amusante mais aussi parfois de manière très plate, à la façon d’un documentaire. Je n’ai donc pas terminé ce livre, déçue du manque d’imagination de l’auteur, de la forme même de ce livre et un petit peu de son style, très journalistique.

Dans le cadre de ce match de la rentrée littéraire, il faut que je donne une note chiffrée (je trouve que ce n’est jamais facile, aller, je me lance!) : 10/20 parce que l’idée était amusante et que j’ai souri en lisant la première moitié mais aussi parce que je me suis finalement pas mal ennuyée!

Je vous invite à consulter la fiche de ce livre sur Priceminister, que vous pouvez acheter d’occasion si l’envie vous en dit!


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Concerto à la mémoire d’un ange, Eric-Emmanuel Schmitt

Ce livre est composé de plusieurs nouvelles qui ont toutes en commun la présence de Sainte Rita et le fait que leur vie change, à un moment ou à un autre. Il y a la tueuse de mari, acquittée, qui se met à tout confesser pour avoir l’attention du nouveau curé ; le père de famille, marin, qui, après l’annonce elliptique de la mort d’une de ses filles, s’aperçoit de l’importance de sa famille ; le président de la République, sa femme et leur relation amoureuse ;  les deux jeunes musiciens qui, suite à un accident, changeront complètement le cours de leur vie…

Ce n’est pas mon recueil préféré de nouvelles de Eric-Emmanuel Schmitt. J’avais préféré La Rêveuse d’Ostende. Mais les histoires racontées par l’auteur sont humaines, parfois drôles ou dérangeantes et ramènent toutes à la nature humaine au plus profond de chacun. La présence de Sainte Rita est un clin d’oeil qui relie chaque nouvelle de ce recueil. J’ai particulièrement aimé l’histoire de la tueuse de mari qui cherche à avoir plus d’attention de la part du jeune curé de la paroisse… Ces nouvelles sont suivies du journal d’écriture de l’auteur qui décrypte les thèmes abordés dans ces textes : la liberté, le libre arbitre, l’altérité… Eric-Emmanuel Schmitt nous amène ainsi à réfléchir sur nous mêmes et nos relations aux autres. J’ai une fois de plus beaucoup aimé ces nouvelles sans qu’elles constituent toutefois mon recueil préféré.


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La patience des buffles sous la pluie, David Thomas

Cet ouvrage est un recueil de très nombreuses petites histoires sur le quotidien, les hommes et les femmes, les couples et tout un tas de situations que l’on peut rencontrer, tant joyeuses que dramatiques ou pathétiques.

J’ai été étonnée du titre de ce recueil, sans vraiment savoir ce que j’allais lire. Et j’ai adoré! Je me suis éclatée, je riais toute seule dans le métro. Toutes ces histoires sont tellement vraies et réalistes que tout le monde peut s’y retrouver! J’ai adoré le style, variable selon les narrateurs, fin, incisif… c’est très difficile de commenter cet ouvrage, il faut absolument le lire! J’ai bien aimé « Cheyenne », une histoire dans laquelle un couple cherche un prénom pour leur fille à naître et imagine l’appeler Cheyenne. Mais pour s’appeler Cheyenne, le mari se dit qu’il faut être une bombe, sinon ça fait crétin, une moche qui s’appelle Cheyenne… J’ai bien aimé aussi « Slip » mais encore beaucoup d’autres qui sont tendres, touchantes! Je n’ai pas l’impression de rendre justice à ce recueil alors je conclus en ne disant qu’une chose : LISEZ LE ABSOLUMENT!!!!


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Odette Toulemonde et autres histoires, Eric-Emmanuel Schmitt

Encore un billet en retard…

Ce livre est composé des nouvelles suivantes :

– Wanda Winnipeg

– C’est un beau jour de pluie

-L’intruse

-Le faux

-Tout pour être heureuse

-La princesse aux pieds nus

-Odette Toulemonde

-Le plus beau livre du monde

J’ai beaucoup aimé ces nouvelles, poétiques, humaines, charmantes… et vraiment très très bien écrites… Ma préférée est sans aucun doute Wanda Winnipeg. C’est l’histoire d’une milliardaire qui ne l’a pourtant pas toujours été. Ses souvenirs lui rappellent sa vie d’avant lors d’un séjour dans le Sud de la France, avec ses amis richissimes. Elle revoit en effet un artiste raté, vieilli qui est en quelque sorte celui qui lui a permis d’être aujourd’hui la femme qu’elle est, pleine de mystère et surtout très très riche et snob! Pourtant Wanda va en profiter pour lui rendre ce qu’il lui a donné, alors qu’elle était toute jeune… Une jolie fable, c’est tout à fait le mot! Et puis l’histoire d’Odette Toulemonde, bien sûr, qui m’a touchée! J’ai, par contre, été étonnée que le film ait précédé la nouvelle… j’ai donc hâte de le voir, d’autant plus que j’aime beaucoup Catherine Frot! Bref, Eric-Emmanuel Schmitt a été une vraie découverte pour moi en ce début d’année… une bouffée d’oxygène!


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La rêveuse d’Ostende, Eric-Emmanuel Schmitt


Ce livre est un recueil de nouvelles:

La rêveuse d’Ostende : L’auteur, un écrivain, va se remettre d’un chagrin d’amour en louant l’étage d’une vieille demeure à Ostende. Sa logeuse, une rêveuse, va lui révéler son plus grand secret…

Crime parfait : La narratrice, Gabrielle, décide d’éliminer son mari afin de savoir ce qu’il détient dans deux boîtes qu’il cache soigneusement…

La guérison : Une jeune infirmière découvre sa féminité grâce à un patient aveugle suite à un accident.

Les mauvaises lectures : Maurice Plisson, professeur d’histoire géographie en prépa, déteste les romans qu’il juge inutiles. Lors de ses vacances en Ardèche avec sa cousine, il va lui subtiliser un roman policier…

La femme au bouquet : Le narrateur se rend régulièrement à Zurich et, à chaque fois et pendant plusieurs années, il remarque une femme âgée qui attend sur le quai avec un bouquet et s’interroge sur la personne qu’elle attend…

Curieusement, la grande diffusion des livres de cet auteur m’avait fait penser qu’il s’agissait d’une sorte de Marc Lévy normalien… ça ne me tentait pas plus que ça, je trouvais que les titres de ses romans étaient poétiques mais je craignais qu’il ne s’agisse que de bleuettes, sympathiques à lire, mais sans plus! Et bien je me suis bien trompée! Et j’ai bien fait de lire ce recueil de nouvelles qui m’a fait du bien, vraiment! Il m’a comme soignée! Oui, Eric-Emmanuel Schmitt est un vrai écrivain, poète, dramaturge (cela se sent dans les dialogues) qui traite de belles histoires humaines, profondes. Je me suis régalée! Comme quoi, il ne faut pas se laisser aller à des idées préconçues. J’ai beaucoup aimé la Rêveuse d’Ostsende et Crime parfait mais j’ai préféré La guérison. J’ai trouvé cette histoire profonde, touchante, je me suis complètement imaginée à la place de Stéphanie, complexée, sûre qu’on ne peut pas l’aimer… C’était une vraie découverte et un vrai plaisir! Je n’en resterai pas là! 😉


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La petite mariée, suivi de Nuage et Soleil, Rabidranath Tagore

Cet ouvrage regroupe deux nouvelles:

La petite mariée : Apurbo, un jeune homme sérieux qui étudie à Calcutta, tombe amoureux de Mrinmayi, une jeune fille très indisciplinée. Sa belle famille va tenter d’en faire une épouse modèle et ce n’est qu’avec l’amour de son mari que Mrinmayi finira par l’aimer également.

Nuage et soleil : Giribala est une petite fille qui demande à Sashi de lui apprendre à lire. Ce qu’il fera pendant des années, sans toutefois se rendre compte que la jeune fille continuera à venir le voir mais dans l’attente d’un peu d’attention. Sashi apprendra tardivement l’amour que lui porte Giribala, après être passé par bien des épreuves.

J’ai vraiment aimé ces deux nouvelles. Le style est très poétique, ce sont deux petits bijoux à lire absolument. Les personnages apprennent l’amour, dans une Inde de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle, pourtant a priori rigide. J’ai trouvé ces deux textes profondément modernes et j’ai découvert cet auteur, le premier non européen à avoir reçu le prix Nobel en 1913. J’avoue que je ne sais pas quoi ajouter si ce n’est que le texte est d’une pureté surprenante. Mais je reste sur ma faim et je compte bien continuer à découvrir cet auteur!


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Daisy Miller, Henry James

L’histoire : Le jeune Winterbourne est un Américain qui a grandi en Europe. Il rencontre en Suisse, Daisy Miller, une jeune femme américaine assez libérée. Celle ci se soucie peu du quand dira-t-on et se promène constamment avec des hommes, sans chaperon. Elle n’a pas non plus sa langue dans sa poche et ne semble gênée de rien. Winterbourne va tomber sous le charme de cette jeune femme sans jamais savoir si elle est « innocente » ou juste délurée et donc infréquentable.

J’ai aimé retrouvé dans cette nouvelle le style de Henry James que j’avais vraiment apprécié dans Le tour d’écrou : une écriture claire, raffinée mais sans trop de fioritures. Une écriture vraiment élégante! L’histoire est assez amusante car on se demande effectivement quelles seront les conséquences du comportement de Daisy Miller, qui tend à s’isoler progressivement de ses compatriotes faute d’un comportement décent. On s’interroge également sur l’attirance du jeune Winterbourne. Où cette histoire nous mènera-t-elle? Au final, la fin pour Daisy n’est pas franchement glorieuse mais un peu rapide à mon goût! Une bonne lecture néanmoins…

 


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Une rose pour Emily et autres nouvelles, William Faulkner

Ce recueil comporte 4 nouvelles :

  • « Une rose pour Emily »
  • « Chevelure »
  • « Soleil couchant »
  • « Septembre ardent »

Ces 4 histoires se déroulent aux Etats Unis et dressent des portraits de femme. Dans « Une rose pour Emily », Faulkner évoque Emily, une femme cloîtrée dans sa maison et dont on ne découvre le secret qu’après sa mort. « Chevelure » évoque une jeune fille qui suscitera l’amour chez le coiffeur qu’elle fréquente depuis qu’elle est enfant. Dans « Soleil couchant », Nancy, une employée de maison noire craint le retour de son mari violent qui l’a quittée. Enfin, « Septembre ardent » évoque le comportement de Minnie Cooper, une femme qui ne suscite que de l’indifférence chez les hommes et ira jusqu’à inventer son agression par un homme noir.

J’ai bien aimé ces 4 nouvelles mais surtout « Une rose pour Emily » et « Septembre ardent ». La 1ère parce que c’est l’histoire d’un secret, d’une pauvre femme que personne ne connaît vraiment et qui, sous l’apparence d’une indifférence tranquille, a finalement vécu une sorte de passion. La 2nde à cause du contexte. Faulkner dans cette nouvelle semble dénoncer la foi que l’on accorde dans les dires de Minnie Cooper, qui dit s’être faite violée par un Noir, et le sort du pauvre homme qui n’a même pas l’occasion de se défendre. La cruauté et l’assurance des hommes du village qui viendront le trouver est vraiment dérangeante. Il me semble que ces nouvelles dressent le portrait d’une société et d’une période, le Sud des Etats Unis au temps de la ségrégation. J’ai bien aimé le style de Faulkner mais sans plus. Je l’ai trouvé très sobre. Il faudrait sans doute que je lise ses oeuvres principales pour en avoir une meilleure idée.


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« La vengeance de Samuel Lowgood », Mary Elizabeth Braddon

L’histoire: Samuel Lowgood a un rival au travail, Christophe Weldom. Celui ci a constamment de la chance, profite de promotions sans pour autant travailler davantage et réussit à séduire la jeune femme blonde de l’autre côté de la rue. Malgré sa fatuité, Christophe évolue dans la vie plus facilement et plus brillamment que Christophe mais il n’épousera pas la jeune Lucy, préférant faire un mariage d’argent. Samuel aura l’occasion, un jour, de récupérer la preuve de la malhonnêteté de Christophe et la conservera pour la sortir bien plus tard, au « bon » moment… alors qu’il aura épousée Lucy.

C’est l’histoire d’une vengeance ratée. Mary Elizabeth Braddon fait preuve de beaucoup de sens moral dans cette nouvelle qui se lit tranquillement mais qui m’a bien moins plu que « Le mystère de Fernwood ». On s’attend à ce que la vengeance de Samuel n’aboutisse pas et personnellement, je l’ai trouvé mou et long à la détente, le Samuel ;).